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Musée du Quai Branly
 
Lettre d'information presse - Mars 2017
 
 
Agenda
 
 
EXPOSITION
 
PICASSO PRIMITIF
28/03/17 – 23/07/17
Galerie Jardin


Exposition événement du printemps 2017 avec la participation exceptionnelle du Musée national Picasso – Paris, l’exposition PICASSO PRIMITIF offre un regard totalement inédit sur l’étroite relation qui unit Picasso et les arts d’Afrique, d’Océanie, des Amériques et d’Asie.

Conçue par Yves Le Fur – directeur du département du patrimoine et des collections du musée du quai Branly - Jacques Chirac, et spécialiste des arts premiers –, l’exposition propose un éclairage résolument nouveau sur l’œuvre de Picasso, non pas en recherchant les preuves d’inspiration, comme cela a parfois été le cas dans le passé, mais en s’appuyant sur l’environnement créatif de l’artiste, puis en confrontant ses œuvres à celles des créateurs d’art premier.

Ainsi, de façon immersive, une première mise en contexte retrace à la manière d’une enquête chronologique toutes les étapes par lesquelles Picasso a entretenu des relations avec les arts non occidentaux, bien au-delà de la période de création des Demoiselles d’Avignon en 1906-1907, mais aussi, comme le montre sa collection, tout au long de sa vie. Documents, lettres, objets, photographies esquissent dans une chronologie rigoureuse ce que l’artiste a pu admirer, les cercles de marchands et de collectionneurs qu’il a côtoyés, les expositions visitées et celles pour lesquelles il a prêté ses propres œuvres.

À l’image d’un corps à corps, l’exposition fait ensuite dialoguer l’extraordinaire richesse des œuvres de Picasso avec celles, non moins riches, des artistes non occidentaux. Cette seconde approche, qui occupe spatialement la plus grande partie de l’exposition, s’appuie davantage sur une anthropologie de l’art que sur le constat de relations esthétiques. Elle présente en trois parties – Archaïsmes, Métamorphoses et Ça – les univers auxquels Pablo Picasso a répondu par des réponses plastiques convergentes à celles des artistes d’art premier.

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EXPOSITION
 
UNE FENÊTRE SUR LES CONFLUENCES
07/03/17 – 21/05/17
Atelier Martine Aublet

L’installation présente un portrait intimiste, un regard “à distance” du musée des Confluences, inauguré à Lyon en décembre 2014. Interrogeant la Terre depuis les origines, et l’humanité dans son histoire et sa géographie, le musée des Confluences associe les recherches les plus récentes dans tous les domaines des sciences et des techniques, de l’archéologie et de l’ethnologie, de la muséographie et de la médiation des savoirs.


Comme autant de facettes de l’institution, à l’image de son architecture, l’installation rassemble une sélection originale et foisonnante d’œuvres emblématiques des collections du musée (plus de 2 millions d’objets). Les vitrines de l’Atelier Martine Aublet, à la manière de collages, et en multipliant la diversité des objets, abordent des thématiques variées comme “Origines : la diversité du monde”, “La beauté de l’ordinaire”, ou encore “Des insectes et des hommes ».

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ÉVÉNEMENT
 
L’ETHNOLOGIE VA VOUS SURPRENDRE !
Samedi 11/03 et dimanche 12/03/17


Depuis 2013, le musée du quai Branly – Jacques Chirac met à l’honneur jeunes ethnologues et chercheurs de renom lors d’un week-end gratuit entièrement consacré à l’ethnologie.

Après le succès des deux précédentes éditions (plus de 20 500 visiteurs en 2015), L’ETHNOLOGIE VA VOUS SURPRENDRE ! donne rendez-vous pour sa 3e édition, les samedi 11 et dimanche 12 mars 2017. Le musée du quai Branly – Jacques Chirac propose de nombreux ateliers, rencontres, conférences et spectacles pour tout public, afin de présenter cette discipline scientifique contemporaine sous une autre facette.

Science fondée sur des enquêtes de terrain, des archives historiques et des fouilles archéologiques, l’ethnologie permet de mieux appréhender la complexité et la variété de nos sociétés et de nos formes culturelles. Cette 3e édition de L’ETHNOLOGIE VA VOUS SURPRENDRE ! s’articule autour de rendez-vous qui ont fait son succès, avec pour fil rouge la rencontre entre les chercheurs et le public. De nombreuses personnalités de la discipline (Marc Abélès, Roberte Hamayon, Frédéric Keck, Vinciane Despret…) ainsi que des jeunes chercheurs proposent des grandes conférences, des enquêtes de terrain, des mises en scène de récits anthropologiques, des commentaires d’œuvres…

En parallèle de ces rendez-vous, l’édition 2017 offre des nouveautés dont des mini-concerts proposés par des ethnomusicologues au sein du plateau des Collections. Autre temps fort du week-end, au théâtre Claude Lévi-Strauss, une création théâtrale de Macha Makeïeff présente les terrains et les écrits de l’ethnologue Philippe Geslin d’une manière inédite. Autant de rendez-vous pour aborder les enjeux d’altérité et de vie collective dans notre monde contemporain.

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ARTS VIVANTS
 
PHUPHUMA LOVE MINUS
Chœur masculin Isicathamiya
Afrique du Sud
Samedi 25/03, 20h ; dimanche 26/03, 17h ; jeudi 30/03, 20h ; vendredi 31/03, 20h ; samedi 01/04, 20h ; dimanche 02/04/17, 17h
Théâtre Claude Lévi-Strauss


Un chant traditionnel entraînant, une danse au pouvoir enivrant, pour un spectacle haut en couleur… Le chœur PHUPHUMA LOVE MINUS tout droit venu d’Afrique du Sud, pose ses valises au musée du quai Branly – Jacques Chirac pour 6 représentations exceptionnelles ! Les onze hommes aux chaussures brillantes, aux costumes élégants et gantés de blanc, entament la danse lente et feutrée qui accompagne l’isicathamiya, chant a cappella, propre à la culture zouloue.

Découvert par la chorégraphe sud-africaine Robyn Orlin, qui a conçu en 2009 la pièce Walking next to our shoes… autour de leur performance, ce chœur porte aujourd’hui à travers le monde la culture populaire de tout un peuple d’ouvriers migrants.

En chantant, les choristes exécutent des gestes fluides et lents, coordonnés avec précision aux mouvements de leurs pieds qui glissent délicatement sur le sol. De cette danse particulière vient le nom d’isicathamiya, la racine zouloue – cathama – voulant dire “marcher furtivement”, à la manière d’un chat. Dans les années 1970 et 1980, l’isicathamiya atteignait le faîte de sa popularité sur la scène musicale d’Afrique australe. Paul Simon, qui convia le chœur Ladysmith Black Mambazo pour l’enregistrement du légendaire album Graceland (1986), donna à cette forme une reconnaissance mondiale.

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LA VIE AU MUSÉE
 
PRÉSENTATION D’UN RARE ÉTRIER DE POULIE GOURO DE CÔTE D’IVOIRE, offert au musée par la société des Amis grâce à l'engagement de la société des Amateurs de l'Art Africain

Cet étrier de poulie est exceptionnel à plusieurs titres. Il montre un traitement sculptural rare où le personnage féminin est totalement représenté. Elle se tient debout fermement campée sur ses jambes légèrement pliées, les mains posées sur l’abdomen de part et d’autre du nombril. Entre ses pieds se place la poulie-graine. Les détails au dos de la sculpture, colonne vertébrale très incurvée et marquée, tresse avec une amulette de la chevelure, ornement en relief à l’arrière du cou, montrent qu’elle était faite pour être vue sous tous les angles. Le visage émacié à la bouche en avancée et aux yeux étirés montre, comme le corps du personnage, une puissance physique et une personnalité qui semble déterminée.

Cet objet a fait partie de la collection Félix Fénéon, personnage fascinant qui fut tour à tour, anarchiste, critique d’art, défenseur du néo-impressionnisme, éditeur des Symbolistes, directeur de la Revue Blanche avant de devenir celui de la Galerie Bernheim et grand collectionneur d’objets exotiques. On lui doit en 1920 une enquête mémorable : publiée dans le Bulletin de la Vie Artistique, elle portait pour titre « Seront-ils admis au Louvre ? ». La conférence du vendredi 10 mars reviendra sur plusieurs facettes de la vie de ce personnage discret mais incontournable.

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visuel statue
 
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