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Musée du Quai Branly
 
Lettre d’information presse – Juin 2017
 
 
Agenda
 
ACTUALITÉ DE L’ÉDITION ET DE LA RECHERCHE – Le cinéma aborigène, un tout autre regard sur l’Australie, rencontre avec Jessica De Largy Healy, anthropologue, chargée de la recherche, département de la Recherche et de l’Enseignement du musée du quai Branly – Jacques Chirac ; Greta Morton Elangué, réalisatrice, directrice artistique du Festival du Cinéma Aborigène Australien ; Barbara Glowczewski, anthropologue, directrice de recherche au CNRS, Laboratoire d’Anthropologie Sociale ; Deborah Cheetham, Officier de l’ordre de l’Australie, descendante du peuple Yorta Yorta, scénariste, soprano et compositrice de l’opéra et du film Pecan Summer ; François-Pier Pelinard Lambert, rédacteur en chef de la revue en ligne Le Film Français et spécialiste de l’Australie, à l’occasion de la 2e édition du Festival du Cinéma Aborigène Australien à Paris (15-18 juin 2017)
 
EXPOSITION
 
LA PIERRE SACRÉE DES MĀORI
Jusqu’au 01/10/17
Mezzanine Est

Le musée du quai Branly – Jacques Chirac met à l’honneur l’or vert de Nouvelle-Zélande, pounamu en langue māori. Conçue par le musée de Nouvelle-Zélande Te Papa Tongarewa et l’iwi Ngāi Tahu, l’exposition LA PIERRE SACRÉE DES MĀORI met en lumière les très riches collections du musée néo-zélandais.

La pierre verte se trouve essentiellement au sud-ouest de l’archipel, dans un territoire protégé, bordé de glaciers et de fjords. L’or vert de Nouvelle-Zélande, le pounamu, repose dans les rivières du Te Wai Pounamu, littéralement “les eaux de la pierre verte”, région à laquelle il a donné son nom. Matière noble, symbole de force et objet de fascination, cette pierre prestigieuse, érigée au rang de trésor sacré, est au cœur de nombreuses croyances, histoires et légendes du peuple māori.

L’exposition présente, à travers un parcours en 5 séquences couvrant plusieurs siècles, plus de 200 taonga (trésors) rares, taillés dans le précieux minéral, dont une collection de 96 hei tiki (pendentifs de forme humaine), de 20 mere (massues courtes) et de 4 “pierres à toucher”. Tous sont vecteurs du mana de leur possesseur, puissance sacrée héritée des dieux et incarnée par les personnages de haut rang.

Une immersion dans la culture riche et vivante des Māori qui permet de comprendre l’origine du pounamu (composantes, variétés, histoires, mythes…) ainsi que ses multiples usages, sa solidité remarquable, la beauté de ses ornements, sa préciosité ou encore ses diverses symboliques. L’exposition s’achève sur la présentation d’œuvres en pounamu plus contemporaines, preuve à la fois de la persistance des techniques māori et de la fascination symbolique exercée par la pierre verte.


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ÉVÉNEMENT
 
BEFORE PACIFIQUE
Vendredi 30/06/17, de 19h à minuit


Pour ce dernier BEFORE de la saison, le musée du quai Branly – Jacques Chirac met le Pacifique à l’honneur, et plus particulièrement la Polynésie (Hawaï, la Nouvelle-Zélande, l’Île de Pâques, les îles Samoa, les îles Tonga et la Polynésie française).

Grande soirée à partager en famille, en solo ou entre amis, ce BEFORE permet à chacun d’explorer l’univers de l’exposition LA PIERRE SACRÉE DES MĀORI de manière conviviale, festive et sous un angle inédit. Les activités programmées (visites, performances, workshops, DJ sets…) mêleront les aspects traditionnels des cultures polynésiennes et les créations d’artistes contemporains qui se nourrissent de celles-ci : une invitation à découvrir le musée autrement, entre tradition et création contemporaine.

La soirée sera également l’occasion d’un aller-retour de part et d’autre de l’Océan à travers un focus sur le surf. En effet, le he’e nalu, un sport ancestral hawaïen découvert par Cook en 1778, est à l’origine du surf moderne qui s’est popularisé dans les années 1950 et 1960 dans le monde entier, donnant ainsi naissance à la “surf culture”. La Nouvelle-Zélande faisant partie du berceau originel du surf avant l’arrivée des explorateurs, elle est devenue une destination légendaire pour la pratique de ce sport et ce, jusqu’à nos jours.


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EXPOSITION
 
PICASSO PRIMITIF
Jusqu’au 23/07/17
Galerie Jardin

Exposition événement du printemps 2017 avec la participation exceptionnelle du Musée national Picasso – Paris, l’exposition PICASSO PRIMITIF offre un regard totalement inédit sur l’étroite relation qui unit Picasso et les arts d’Afrique, d’Océanie, des Amériques et d’Asie.

Conçue par Yves Le Fur – directeur du département du patrimoine et des collections du musée du quai Branly – Jacques Chirac, et spécialiste des arts premiers –, l’exposition propose un éclairage résolument nouveau sur l’œuvre de Picasso, non pas en recherchant les preuves d’inspiration, comme cela a parfois été le cas dans le passé, mais en s’appuyant sur l’environnement créatif de l’artiste, puis en confrontant ses œuvres à celles des créateurs d’art premier.

Ainsi, de façon immersive, une première mise en contexte retrace à la manière d’une enquête chronologique toutes les étapes par lesquelles Picasso a entretenu des relations avec les arts non occidentaux, bien au-delà de la période de création des Demoiselles d’Avignon en 1906-1907, mais aussi, comme le montre sa collection, tout au long de sa vie. Documents, lettres, objets, photographies esquissent dans une chronologie rigoureuse ce que l’artiste a pu admirer, les cercles de marchands et de collectionneurs qu’il a côtoyés, les expositions visitées et celles pour lesquelles il a prêté ses propres œuvres.

À l’image d’un corps à corps, l’exposition fait ensuite dialoguer l’extraordinaire richesse des œuvres de Picasso avec celles, non moins riches, des artistes non occidentaux. Cette seconde approche, qui occupe spatialement la plus grande partie de l’exposition, s’appuie davantage sur une anthropologie de l’art que sur le constat de relations esthétiques. Elle présente en trois parties – Archétypes, Métamorphoses et Ça – les univers auxquels Pablo Picasso a répondu par des réponses plastiques convergentes à celles des artistes d’art premier.

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INSTALLATION
 
AZTEC HOTEL
20/06/17 – 08/10/17
Atelier Martine Aublet
avec le soutien de la Fondation Martine Aublet


Après l’exposition TIKI POP en 2014, le musée du quai Branly-Jacques Chirac invite à nouveau le spécialiste de Pop culture Sven Kirsten.

Au début du 20e siècle, les États-Unis ont vécu une passion éphémère mais intense pour la culture maya. L’installation AZTEC HOTEL met à l'honneur cet engouement pour les vestiges découverts dans la jungle, en particulier ceux de la civilisation maya. La qualité et la beauté des bâtiments et le mystère qui entoure la disparition de leurs architectes ont fortement nourri l'imagination collective.

Livres, gravures, posters, films, pochettes de vinyle constituent le corpus principal de cette installation qui revisite la culture et l'iconographie maya à travers les travaux d'archéologues, explorateurs et architectes des 19e et 20e siècles et les créations issues de la culture populaire aux États-Unis.

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ARTS VIVANTS
 
TOTO LA MOMPOSINA
Diva de la cumbia
Colombie
Dimanche 11/06/17, 17h
Théâtre Claude Lévi-Strauss

Légende vivante du continent comptant parmi les dernières grandes voix d’Amérique Latine, Toto la Momposina célèbre ses 50 ans de carrière artistique, en invitant notamment sur scène sa fille et sa petite-fille.

Cette grande artiste, “reine de la cumbia”, très estimée par les nouvelles générations continue d’influencer la création actuelle. Née dans un village à proximité de Mompós, sur le fleuve Magdalena, la diva colombienne, d’ascendance afro-indienne, vient d’un milieu rural et tropical. Le folklore métisse dans lequel elle a grandi, issu de brassages entre les colons espagnols, les populations indigènes et les esclaves africains, constitue le socle du patrimoine colombien côté Caraïbes ; un monde de traditions vivaces, ancrées dans le quotidien des villages de la côte.

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LA VIE AU MUSÉE
 
FAITES LE MUR !

#Faiteslemur, première campagne de mécénat participatif lancée par le musée du quai Branly – Jacques Chirac, invite le public à participer à la restauration d’un des emblèmes du musée et véritable poumon urbanistique de la rive gauche.

Depuis 2004, la création botanique de Patrick Blanc fait le bonheur des visiteurs, des Parisiens et des touristes, qui apprécient la prouesse technique autant que la beauté de la réalisation. Surplombant la Seine depuis le quai Branly, sa présence donne une respiration à la ville, emblématique d’un nouveau rapport à l’urbanité écoresponsable.

Plus de 10 ans après sa création, des travaux de rénovation doivent aujourd’hui être entrepris pour renforcer techniquement le mur et continuer de garantir sa pérennité dans un soucis constant de développement durable et d’écologie urbaine.

Grâce à la générosité des donateurs, le mur demeurera des décennies durant un symbole fort de paix, d’ouverture et de respect de l’environnement, fidèle au message universaliste du musée du quai Branly – Jacques Chirac.

La campagne de dons se déroule du 15 mai au 15 juillet sur la plateforme de crowdfunding sécurisée www.commeon.com/fr/projet/quaibranly

Le musée du quai Branly – Jacques Chirac espère ainsi récolter 50.000 euros, soit un tiers du budget total des travaux, pour l’installation des nouvelles espèces végétales. La phase de diagnostic technique débutera en juin, les travaux en septembre pour s’achever fin novembre.

 
visuel statue
 
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