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Musée du Quai Branly
 
Lettre d'information presse - Février 2017
 
 
Agenda
 
 
ÉVÉNEMENT
 
WEEK-END “MARDI GRAS”, les carnavals créoles s’invitent au musée
Samedi 18/02 et dimanche 19/02/17

Rendez-vous à destination de tous les publics
, les WEEK-ENDS du musée du quai Branly – Jacques Chirac proposent aux visiteurs, en écho à une exposition ou une actualité culturelle internationale, un moment unique et privilégié de par la nature et la diversité des propositions. Ce premier WEEK-END de la saison invite à l’exploration des carnavals de la Nouvelle-Orléans, des Caraïbes, de Bahia… autant de régions qui fêtent carnaval en y ajoutant des rites païens et une célébration des cultures africaines et indiennes.


Au programme de ces deux jours de festivités : ateliers de découverte des carnavals à la Nouvelle-Orléans et à la Martinique ; déambulations contées ; visites surprise avec des conférenciers du musée sur le plateau des collections ; présentations d’œuvres des collections ; projections de documentaires autour des villes de la Nouvelle-Orléans, Trinidad et La Havane…

Samedi, le carnaval de la Nouvelle-Orléans et sa richesse culturelle est à l’honneur avec la création jeune public “Nola Black Soul” (16h). C’est l’histoire de l’envoûtement d’un musicien qui, pour avoir oublié la puissance de son âme noire, se retrouve victime d’un sort vaudou. Affublé d’un masque d’alligator, il ne peut s’en débarrasser avant d’être allé au bout d’un voyage à travers l’histoire de ses ancêtres. Servie par un travail de lumières et une scénographie raffinée, la musique mêle joyeusement blues, jazz, rythmes cajun et brass bands, pour donner à entendre avec tendresse l’âme du pays des Bayous. Ce spectacle a reçu le prix Talents Adami Musique Jeune Public 2016.

Dimanche midi, la découverte des cuisines des carnavals créoles est proposée autour d’un brunch conçu par Table Nali. Puis à 16h, un ciné-concert invite à un voyage dans la Martinique des ancêtres de l‘artiste Chassol avec sa création “Big Sun”, une odyssée de l’espace antillais qui marie images et sons du carnaval et scènes de la vie quotidienne en Martinique.

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UNIVERSITÉ POPULAIRE
 
LES GRANDES RÉVOLTES : LE RAP
par Karim Hammou
Mercredi 22/02/17 à 18h30
Théâtre Claude Lévi-Strauss


Avec le cycle des Grandes Révoltes, l’Université populaire du quai Branly – Jacques Chirac propose une analyse des grands mouvements de révoltes à l’origine de bouleversements politiques et sociaux, et qui restent, encore aujourd’hui, gravés dans nos cultures.

Lorsque rap et hip-hop apparaissent en France au tournant des années 1980, nombreux sont ceux qui n’y voient qu’un phénomène éphémère. Trente ans plus tard, ces genres musicaux sont non seulement bien vivants, mais ils font durablement partie des industries musicales, et la scène rap française est même l’une des plus visibles au niveau international.

Karim Hammou est sociologue, chargé de recherche au CNRS, membre du Centre de recherches sociologiques et politiques de Paris. Il a publié Une histoire du rap en France en 2012 (La Découverte).

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EXPOSITION HORS-LES-MURS
 
ÉCLAT ET MAGIE, Bijoux et parures des femmes du monde arabe
30/01/17 – 29/01/18
quai Branly*Tokyo (Japon)

Riches ou pauvres, citadines ou rurales, les femmes orientales aiment se parer de bijoux. Ils couronnent gracieusement leur tête, ornent leurs oreilles, garnissent leur poitrine et encerclent leurs bras et chevilles. Cet engouement pour ces précieux ornements remonte à l’Antiquité et est attesté par de nombreuses fouilles archéologiques sur les sites du Proche-Orient et du Maghreb qui chacune en leur temps ont livré pléthore de bijoux admirablement façonnés selon des techniques variées. D’autres, comme la cité caravanière de Palmyre en Syrie, ont révélé des sculptures de femmes qui les montrent richement parées d’une profusion de bijoux.


Le corpus des parures orientales est d’une grande richesse : diadèmes, ornements de tempes, boucles d’oreilles, colliers, fibules, bracelets et anneaux de chevilles. Les grandes fêtes et surtout les mariages sont autant d’occasions pour les femmes d’arborer tous leurs bijoux.

Portés sur le vêtement, sur le corps et parfois même sur le visage, ces pièces d’orfèvrerie sont plus que de simples objets destinés à embellir celles qui les portent. Signes tangibles de l’appartenance sociale et de la place de l’individu dans la société, les bijoux sont dotés de pouvoirs magiques selon leur forme ou leur matière. Les différents éléments qui les composent – main, poisson, triangle, serpent, croissant, perle bleue ou rouge – protègent la femme de tous les maux, favorisent le bonheur et surtout éloignent le mauvais œil, comme il est coutume de croire en Méditerranée.

L’attachement des femmes pour les bijoux est également lié à la sécurité qu’ils leur apportent. Ils constituent une valeur refuge qui permet d’affronter bien des aléas. Offerts par leur époux en guise de dot, ils restent leur bien propre, même en cas de divorce.

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CONCERT
 
TIGANÁ SANTANA
Folk afro-brésilien
Brésil
Dimanche 26/02/17, 17h
Théâtre Claude Lévi-Strauss


Né à Salvador de Bahia, le chanteur et guitariste Tiganá Santana porte avec poésie et profondeur la vision d’un Brésil ancré dans ses racines africaines.

Premier compositeur brésilien à utiliser plusieurs langues africaines dans ses chansons – qui mêlent kikongo, kimbundu, portugais, anglais, espagnol et français –, il fait converger avec subtilité les traditions musicales d’Afrique de l’Ouest et de sa terre natale. Son troisième album, enregistré au Sénégal, combine ces deux aspects de la diaspora africaine dans une affirmation artistique claire, typique du travail et de l’ambition créatrice qui est la sienne.

Imprégné par le candomblé, Tiganá Santana déploie une musique spirituelle où les rythmes fondateurs de l’Afrique sont enrichis de ses entêtants arpèges de guitare et de son chant ensorceleur.

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LA VIE AU MUSÉE
 
LA DATATION PAR THERMOLUMINESCENCE DES CÉRAMIQUES SAO À L’OCCASION DE L’EXPOSITION L’AFRIQUE DES ROUTES

Le musée du quai Branly-Jacques Chirac procède depuis plusieurs années à des campagnes de datation afin d’enrichir les connaissances sur ses collections. Parmi les méthodes utilisées, la thermoluminescence a permis de dater de nombreuses terres cuites appartenant à la culture Sao dont on considérait qu’elle s’était développée au Tchad entre le 9e et le 16e siècle de notre ère. En effet, une étude menée par la société Re.S.Artes sous la conduite de l’UP Afrique, a porté sur une série de vingt objets en terre cuite attribués à cette culture.

L’objectif de cette étude est de préciser l’ancienneté des objets et de proposer une chronologie relative au sein de la collection du musée. Pour mener à bien ce travail, des prélèvements ont été effectué dont l’analyse doit permettre de déterminer si l’ancienneté de leur dernière cuisson est compatible ou non avec l’époque présumée de mise en forme de l’objet.

Les premiers résultats obtenus par cette méthode permettent d’observer que cette culture s’étendait de manière continue entre le 3e siècle avant notre ère au 15e siècle de notre ère, donc sur un espace temporel plus étendu et plus précoce que le cadre chronologique habituellement admis pour la culture Sao (9e – 16e siècles AD) avec un recouvrement maximal des résultats entre 500 et 1000 AD, période durant laquelle tous les types de représentations coexistent.

La méthode repose sur la mesure de l’énergie engrangée dans un échantillon enfoui et s’utilise pour dater de l’argile cuite (céramique ou brique) ou des objets en pierre brûlée (silex). Ces objets contiennent une certaine quantité d’impuretés radioactives et le chauffage original de ces objets enferme l’énergie de ces impuretés.

Si le prélèvement est chauffé en laboratoire jusqu’à 400-500°C, cette énergie est dégagée sous forme de lumière. La quantité de lumière sera proportionnelle à l’âge de l’objet ; plus longtemps il aura été enterré, plus grand sera la thermoluminescence. On utilise couramment cette technique pour dater des échantillons pouvant remonter à 30 000 ans.

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visuel statue
 
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