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Lettre d'information presse - Octobre 2016 |
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ACTUALITÉ DE L’ÉDITION ET DE LA RECHERCHE – L’Indonésie, tradition et innovation, rencontre autour de l’actualité du plus grand pays du monde à majorité musulmane, avec Jean Couteau, écrivain et journaliste, Philippe d’Iribarne, sociologue, directeur de recherche au CNRS, Michel Picard, anthropologue, spécialiste de Bali et Oka Rusmini, auteure
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EXPOSITION
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THE COLOR LINE, Les artistes africains-américains et la ségrégation
Jusqu’au 15/01/17
Galerie Jardin
Titre d’un article du grand leader noir Frederick Douglass, l’expression The Color Line désigne la ségrégation des Noirs apparue aux États-Unis après la fin de la guerre de Sécession en 1865.
THE COLOR LINE, Les artistes africains-américains et la ségrégation aborde cette histoire du point de vue de la création artistique sous toutes ses formes, par les artistes africains-américains, ceux qui étaient eux-mêmes victimes de cette « ligne de couleur » discriminatoire, et presque toujours marginaux en leur temps.
L’exposition, à travers un parcours chronologique et thématique de quelque 200 œuvres et 400 documents originaux – peintures, sculptures, photographies, films, extraits musicaux, arts graphiques – rend hommage à la richesse et à la diversité de cette création.
WEEK END THE COLOR LINE
Samedi 15/10 et dimanche 16/10/16
Ce nouveau rendez-vous propose un moment unique et privilégié en écho à l’exposition THE COLOR LINE, Les artistes africains-américains et la ségrégation.
Tout au long du week-end, les visiteurs pourront bénéficier de “focus” dans l’exposition et hors-les-murs, performances artistiques, rencontres avec des spécialistes, workshops, ateliers d’initiation, projections de films, démonstrations, contes, jeux, conférence musicale et bien d’autres surprises émailleront cette première édition des WEEK END. Un nouveau rendez-vous à destination de tous les publics que le musée du quai Branly – Jacques Chirac propose de reconduire tout au long de la saison.
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SPECTACLE
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OCHRES
Danse contemporaine
Compagnie Bangarra Dance Theatre, Australie
Vendredi 07/10, 20h ; samedi 08/10/16, 15h et 20h
Théâtre Claude Lévi-Strauss
La compagnie australienne Bangarra, constituée d’Aborigènes et d’indigènes du détroit de Torrès, est une des troupes d’art vivant les plus importantes d’Australie. Elle se caractérise par une danse puissante et instinctive, une présence dramatique singulière et par ses bandes-son, composées par David Page, qui mêlent musique contemporaine, paroles rituelles, langues anglaise et aborigène.
Ochres est la pièce-phare de la compagnie. Créée en 1994, elle a révélé au monde la singularité de cette troupe qui puise dans ses racines culturelles les lignes de fuite d’une chorégraphie contemporaine. Plus de 20 ans après sa création, la compagnie a choisi de redonner naissance à ce spectacle, au théâtre Claude Lévi-Strauss.
Le spectacle est conçu en quatre tableaux : jaune, noir, rouge, blanc, déclinant pour chacune de ces terres colorées le sens spirituel et les fonctions que leur attribuent les peuples aborigènes. Ochres témoigne aussi du fait que l’essence culturelle d’un groupe lui confère sa force, sa capacité à guérir et se régénérer et sa pertinence dans le monde contemporain.
Chorégraphie de Stephen Page et Bernadette Walong-Sene.
Chorégraphie traditionnelle par Djakapurra Munyarryun.
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EXPOSITION HORS-LES-MURS
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TATOUEURS, TATOUÉS
21/10/16 – 30/04/17
The Field Museum, Chicago, États-Unis
L’exposition TATOUEURS, TATOUÉS a débuté sa tournée internationale au Royal Ontario Museum de Toronto (Canada), après avoir été présentée avec un large succès au musée du quai Branly – Jacques Chirac (2014 – 2015), où plus de 700 000 visiteurs ont pu découvrir la dimension artistique du tatouage, son histoire depuis les premiers témoignages de son existence, au travers de toutes les cultures.
Dans les sociétés dites « primitives », issu des mondes orientaux, africains et océaniens, le tatouage a un rôle social, religieux et mystique et accompagne le sujet dans ses rites de passage en l’incluant dans la communauté. À l’inverse, en Occident, on retient qu’il fut marque d’infamie, de criminalité, attraction de cirque (avec le phénomène des side-shows) puis marque identitaire de tribus urbaines . En rassemblant au Field Museum, plus de 180 œuvres historiques et contemporaines provenant du monde entier, l’exposition explore l’univers du tatouage et propose une approche inédite de cette pratique ancestrale en présentant les sources et le renouveau de ce phénomène désormais permanent et mondialisé.
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ÉVÉNEMENT
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LA FÊTE DE LA SCIENCE
L’Humain augmenté
Dimanche 09/10/16, 15h-18h
Salon de lecture Jacques Kerchache
Le musée du quai Branly – Jacques Chirac s’associe de nouveau à la Fête de la Science placée, cette année, sous le thème de “l’innovation”. À l’heure de Pokémon Go, du robot Nao et des questions sur le transhumanisme, petits et grands sont invités à explorer les limites de l’humain de manière ludique et conviviale.
À la suite d’une visite guidée de l’exposition PERSONA, Étrangement humain (15h-16h), le musée propose l’atelier L’Humain augmenté (16h-18h). Spécialement conçu pour l’occasion , ce jeu de rôle immersif permet de découvrir, de s’interroger et d’échanger autour de l’homme de demain et ses limites. Les visiteurs deviennent ainsi, l’espace d’un instant, les protagonistes d’un procès du futur qui décidera de la mise sur le marché ou de l’interdiction d’implants rétiniens “intelligents”.
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ÉVÉNEMENT
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DIMANCHE EN FAMILLE PENDANT LES VACANCES DE LA TOUSSAINT
Dimanche 23/10/16
Pour célébrer les vacances scolaires de la Toussaint, le musée se met tout entier à l’heure des familles à l’occasion des DIMANCHES EN FAMILLE, une journée pendant laquelle des conférenciers et des conteurs accueillent gratuitement, en continu, les enfants et leurs familles dans l’ensemble des espaces d’exposition. L’occasion de découvrir autrement le musée et ses collections ainsi que toutes les ressources existantes pour profiter au maximum de sa visite, dès 3 ans.
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LA VIE AU MUSÉE
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UNE RARE STATUE AKYE DE CÔTE D’IVOIRE REJOINT LES COLLECTIONS DU MUSÉE
Une rare statue lagunaire Akye de Côte d’Ivoire rejoint les collections Afrique du musée du quai Branly – Jacques Chirac, riches de 92 000 œuvres.
Recouverte de feuille d’or, cette statue féminine aux bras articulés, aux mains et aux jambes puissantes, est un des rares exemplaires connus de statues en bois finement gravées et dotées d’un luxuriant décor : vannerie au tissage serré, perles d’or, de verre et de corail, fin quadrillage précis incisé. Ces objets précieux étaient conservés par les chefferies baoulé et les autres peuples akan situés entre le centre et l’est de la Côte d’Ivoire et l’ouest du Ghana.
On ne connait aucune autre image de grande taille (44 cm de haut pour cette statue debout), celle-ci témoigne par la richesse et l’abondance de son décor de la puissance économique des royaumes lagunaires et de leurs relations commerciales entretenus avec les français au 17 e et 18 e siècle.
Grace à la politique active d’acquisition du musée, 80 000 œuvres ont rejoint les collections (œuvres et photographies patrimoniales et contemporaines) en 10 ans.
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2006 - 2016 : HISTOIRES DU MUSÉE
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2001 : DÉBUT DU CHANTIER DES COLLECTIONS
Alors que débute la construction du musée du quai Branly, le premier chantier des collections se met en place dès octobre 2001.
Environ 250 000 œuvres, 580 000 photos et 70 000 livres du musée de l’Homme et 25 000 œuvres du musée national des Arts d’Afrique et d’Océanie vont alors être identifiés et répertoriés afin de créer un inventaire moderne, numérisé et accessible à tous.
Les œuvres sont alors déménagées dans un bâtiment industriel du 13 e arrondissement, l’hôtel Berlier, en boulevard du périphérique. Les équipes du musée s’y installent alors en 2002 et en moins de 3 ans, près de 275 000 œuvres sont acheminées depuis leurs musées d’origine respectifs.
En juin 2006, les collections sont transférées vers les réserves du musée du quai Branly. Un second chantier dit « des réserves » s’est achevé à l’automne 2009 permettant de déployer la collection dans les 23 réserves la rendant ainsi accessible à l’observation et à la conservation. Ce chantier a facilité l’accessibilité aux œuvres pour le récolement décennal réglementaire (achevé en 2015) en vue du dépôt d’inventaire.
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