musée du quai Branly - Jacques Chirac

ÉCLECTIQUE, Une collection du 21^e siècle
23/11/16 – 02/04/17
Mezzanine Est

Après les expositions D’UN REGARD L’AUTRE (2006), CHARLES RATTON, L’invention des arts primitifs (2013), et avant PICASSO PRIMITIF (2017) et FÉNÉON (2018), le musée du quai Branly – Jacques Chirac propose de poursuivre, avec l’exposition ÉCLECTIQUE, Une collection du 21^e siècle, la réflexion sur l’histoire du collectionnisme, mais aussi sur la place des arts dits « primitifs » dans l’histoire des arts.

Les regards posés sur l’art non occidental et la manière de le collectionner n’ont cessé d’évoluer depuis la fin du 19^e siècle. En présentant les chefs-d’œuvre de la collection de Marc Ladreit de Lacharrière, le musée du quai Branly – Jacques Chirac souhaite illustrer les ressorts et les motivations qui animent aujourd’hui un collectionneur du 21^e siècle, notamment vis-à-vis des arts d’Afrique et d’Océanie.

Emblématique de notre époque, où la reconnaissance des arts non-occidentaux égale depuis peu celle de l’art occidental, la collection de Marc Ladreit de Lacharrière constitue une véritable « collection idéale » où se reflètent la vision humaniste du monde de ce collectionneur atypique et sa quête d’harmonie universelle.

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EXPOSITION

PLUMES, Visions de l’Amérique précolombienne
22/11/16 – 29/01/17
Atelier Martine Aublet

Cette exposition est consacrée à la symbolique de la plume dans l’Amérique précolombienne. Dès les premiers temps de l’évangélisation du Mexique, les religieux vont réutiliser l’art des plumassiers aztèques au profit de la nouvelle religion pour la production d’œuvres originales et métissées qui demeurent l’un des symboles de la Nouvelle Espagne. Parmi toutes les richesses rapportées du Mexique, les plumasseries ont été certainement les œuvres les plus appréciées en Europe.

Après une première section consacrée aux plumasseries précolombiennes et à l’importance de ce matériau dans la cosmogonie mésoaméricaine, sont réunis pour la première fois les six tableaux de plumes conservés en France. L’installation évoque également les techniques de réalisation, puis l’univers parfois déroutant des représentations de l’Amérique en Europe, et présente ensuite plusieurs œuvres d’art baroque andin où se mêlent iconographie chrétienne et symboles ancestraux, comme la plume. Enfin, l’exposition s’achève par une évocation de la création contemporaine à travers une œuvre de la plumassière Nelly Saunier.

Cette exposition a été produite par le musée du quai Branly – Jacques Chirac en partenariat avec le musée des Jacobins et l’Agglomération du Grand Auch.

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EXPOSITION

DU JOURDAIN AU CONGO, Art et christianisme en Afrique centrale
23/11/16 – 02/04/17
Mezzanine Est

Consacrée pour la première fois à l’influence que jouèrent le catholicisme romain et l’iconographie chrétienne sur l’art et la culture kongo entre le 15^e et le 20^e siècle, cette exposition présente un ensemble exceptionnel de 100 œuvres kongo d’inspiration chrétienne – crucifix, sculptures, pendentifs, gravures et dessins – issues des collections du Musée royal de l’Afrique centrale de Tervuren, du musée du quai Branly – Jacques Chirac et de collections privées belges et françaises.

L’exposition évoque d’abord les premières étapes de la christianisation du royaume kongo depuis les premiers contacts avec les Portugais, dès 1482, jusqu’au 18^e siècle. Le parcours présente ensuite différents types d’attributs de pouvoir des dirigeants kongo aux 19^e et 20^e siècles. Une vingtaine de grands crucifix sont ici rassemblés pour la première fois, ainsi que des « objets métisses », reconnaissables du point de vue de l’iconographie chrétienne.

Les figures de saints, de Vierges, voire les curieux Christ féminins, s’éloignent par leur fonction d’un strict usage catholique ou cultuel. L’exposition évoque aussi l’influence catholique exercée chez d’autres groupes ethniques de la République Démocratique du Congo ou de l’Angola, avant de s’achever sur l’histoire des religions traditionnelles vues à travers le prisme du christianisme.

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ACCROCHAGE

LES CANDOMBLÉS DE PIERRE VERGER
Brésil, 1946 – 1953
Jusqu’au 09/01/17
Boîte arts graphiques

En 1946, le photographe français Pierre Verger (1902 – 1996) arrive à Salvador de Bahia au Brésil. Il y découvre une culture très influencée par l’héritage des descendants d’esclaves africains. Encouragé par Roger Bastide puis Théodore Monod, il débute une documentation du candomblé qui se transforme au fil des ans en une étude anthropologique passionnée. Essentiellement pratiqué au Brésil, le candomblé est une religion qui assimile des croyances animistes d’origine africaine à des influences indigènes et catholiques.

Jusqu’à sa mort, Pierre Verger n’aura de cesse d’étudier les différents aspects de la culture afro-brésilienne. Par la qualité de son travail et le refus du sensationnalisme, il a contribué à la reconnaissance du candomblé comme religion.

En 2016, une bourse d’étude des collections du musée du quai Branly – Jacques Chirac a permis de documenter cet ensemble photographique afin d’en proposer une relecture organisée par les maisons de candomblé photographiées.

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SPECTACLE

CRY JAILOLO
Danse contemporaine – Première française
Eko Supriyanto, Indonésie
Vendredi 18/11, 20h ; samedi 19/11, 19h ; dimanche 20/11, 17h ; vendredi 25/11, 20h ; samedi 26/11, 19 h ; dimanche 27/11/16, 17h
Théâtre Claude Lévi-Strauss

Sollicité pour mettre en valeur les danses traditionnelles des Moluques, le chorégraphe indonésien Eko Supriyanto a travaillé durant deux ans avec les membres de la communauté habitant la petite baie de Jailolo, site de plongée sous-marine très prisé mais dont l’écosystème est désormais menacé par l’exploitation touristique et la pêche massive. C’est en collaborant avec 350 jeunes hommes, plongeant et dansant avec eux, observant leurs mouvements et ceux des poissons, qu’il a conçu cette création pour sept danseurs, choisis parmi eux.

Les hommes alternent danse à l’unisson et danse en miroir, reflétant en cela les mouvements des bancs de poissons sur lesquels les danses traditionnelles ont pris modèle. De temps à autre, un danseur se sépare du corps principal des danseurs pour proposer de nouvelles formes, reprises ensuite et développées par le groupe. Au son régulier des frappements de pieds sur le sol, la pièce évolue ainsi de motif en motif, telle une matière organique en perpétuelle mutation. L’intensité et la solidarité qu’expriment ces jeunes hommes évoquent le lien entre l’individu et la collectivité, que la chorégraphie de Eko Supriyanto éclaire avec subtilité dans une création hypnotique et énergique, tempête au ralenti, exercice d’endurance porté par ces jeunes sur leur terrain de jeu.

Spectacle co-produit par le musée du quai Branly – Jacques Chirac et la Maison des Cultures du Monde dans le cadre du 20^e Festival de l’Imaginaire

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HORS-LES-MURS

ATELIERS NOMADES
À partir du samedi 19/11/16
Grand Paris Sud (Bondoufle – Courcouronnes – Évry – Lisses – Ris-Orangis – Villabé)

Forts du succès des précédents partenariats (Cergy-Pontoise en 2013, Clichy-sous-Bois et Montfermeil en 2014 et 2015), les Ateliers nomades débutent cet automne leur troisième itinérance à Grand Paris Sud pour un programme de deux ans d’actions hors-les-murs. Nés de la volonté du musée du quai Branly – Jacques Chirac de sensibiliser des publics nouveaux, souvent éloignés des équipements culturels parisiens, les Ateliers nomades proposent une démarche innovante de démocratisation culturelle.

Pour cette troisième édition des Ateliers nomades, la semaine du 19 au 27 novembre 2016 marque le lancement des festivités avec une riche programmation pour sensibiliser tous les publics aux arts et civilisations d’Afrique, d’Asie, d’Océanie et des Amériques.

Au programme : présentation d’œuvres sorties des collections, rencontre avec des conservateurs et les équipes du musée, ateliers, contes, initiations artistiques… autant d’activités qui se poursuivront pendant deux ans tout au long du partenariat sur tout le territoire.

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ÉVÉNEMENT

BEFORE THE COLOR LINE
Vendredi 04/11/16, 19h-00h

Pour ce premier Before de la saison, le musée du quai Branly – Jacques Chirac propose aux visiteurs d’explorer l’univers de l’exposition THE COLOR LINE, les artistes africains-américains et la ségrégation. Grande soirée africaine-américaine à partager en famille, en solo ou entre amis, le Before permet à chacun de découvrir l’exposition de manière conviviale et festive. Une nouveauté à ne pas manquer cette année, les jeunes comédiens de l’atelier « Premier Acte » du Théâtre de la Colline revisitent de manière inédite la pièce de théâtre « The Colored Museum », écrite par George C. Wolfe.

Des projections de séquences cinématographiques offrent aux visiteurs une immersion dans des univers très divers, des soundies des années 1940 aux productions plus contemporaines, en passant par l’avant-garde afro-futuriste.

Les visiteurs sont également invités à découvrir l’univers de la danse africaine-américaine grâce aux performances dansées de la compagnie « Bonne Enfant », et à s’initier au Charleston, danse emblématique des années 1920, au cours d’un atelier aux notes swing avec l’école de danse « Shake That Swing ».

Tout au long de la soirée, une offre de restauration thématisée propose les plats préférés de personnalités telles que Billie Holiday, John Lee Hooker et Joséphine Baker, de quoi ravir les plus gourmands.

Enfin, un DJ Set de l’artiste Manaré clôturera la soirée en revisitant les musiques africaines-américaines. Un véritable voyage sensoriel qui séduira les passionnés de musique comme les simples curieux à la recherche d’expériences nouvelles.

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LA VIE AU MUSÉE

DEUX OEUVRES EMBLÉMATIQUES DU MUSEE DU QUAI
BRANLY – JACQUES CHIRAC POUR LA 1^ere FOIS SUR LE PLATEAU DES COLLECTIONS.

Emblématiques des chefs-d’œuvres présentés sur le plateau des collections permanentes du musée, la grande figure androgyne djennenke et la statuette féminine chupicuaro ont rejoint depuis peu leurs nouveaux espaces de présentation aux visiteurs.

Représentant un roi et datant du 11^e siècle, la figure androgyne pré-dogon de style djennenke accueillait jusqu’à présent les visiteurs à l’entrée du plateau. Elle a aujourd’hui intégré la boite des masques du Mali. Installée dans cet écrin, elle est ainsi encore mieux contextualisée dans cet espace de présentation dédié aux œuvres maliennes. Dans ce contexte, elle est plus visible, sous ses différents aspects, et le public peut ainsi percevoir la délicatesse de la sculpture de façon plus détaillée.

La figure féminine en terre cuite chupicuaro (600 av JC -200 ap JC), provient du Mexique. Emblème du musée car première acquisition réalisée par l’institution, elle a quitté le Pavillon des Sessions où elle était présentée depuis son ouverture en avril 2000. Elle est maintenant exposée de manière permanente sur le plateau des collections, dans la zone Amériques. En fonction du sens de parcours choisi par le visiteur, cette œuvre est la première que l’on voit… ou la dernière.

2006-2016 : HISTOIRES DU MUSÉE

LES DONS DE PAYS ÉTRANGERS EN FAVEUR DU MUSÉE DU QUAI BRANLY EN 2006 : LE DON D’UNE PHOTOGRAPHIE DE L’ÉQUIPE DE RUGBY DES ALL BLACKS

À l’occasion de deux matchs opposant l’équipe de France de rugby aux All Blacks de Nouvelle-Zélande, le musée du quai Branly a reçu le 17 novembre 2006 des membres de l’équipe désireux d’offrir au musée, « en hommage à la France », une œuvre monumentale, intitulée « Liés par le jeu ».

L’œuvre, d’une taille de 2,6 x 5 m, est une photographie de l’équipe des All Blacks par Greg Semu. Elle est recouverte d’un vernis auquel a été mélangé du sang de chacun des membres de l’équipe. Après la cérémonie de remise de l’œuvre, les membres de l’équipe ont visité la partie océanienne du musée.