Visualiser la newsletter en ligne
 
Musée du Quai Branly
 
Lettre d’information presse – Janvier 2017
 
 
Agenda
 
 
EXPOSITION
 
L’AFRIQUE DES ROUTES
31/01/17 – 12/11/17
Mezzanine Ouest

Aux origines de l’humanité, l’Afrique a constamment échangé avec les autres continents. Elle n’a pas seulement fourni sa force de travail, son or et ses matières premières depuis des millénaires, mais aussi ses savoir-faire et ses cultures constamment remodelés. Son histoire est inscrite dans les dynamiques mondiales. Panorama d’un continent au carrefour des mondes, à contre-courant des idées reçues.

L’Afrique, un continent sans Histoire ? Si les a priori ont la vie dure, les faits, eux, sont indéniables : les Africains n’ont jamais vécu dans l’isolement. Longtemps ignorés, les échanges panafricains et extra-africains ont pourtant débuté voici des millénaires, bien avant l’arrivée des premiers navires portugais au 15e siècle, la colonisation et les indépendances. En témoignent les sculptures, pièces d’orfèvrerie ou d’ivoire, peintures et autres œuvres présentées dans l’exposition L’AFRIQUE DES ROUTES.

Du cinquième millénaire avant notre ère à nos jours, celle-ci évoque ainsi les routes fluviales, terrestres ou maritimes qui ont contribué à la circulation et aux contacts des hommes, des matériaux et des œuvres. De l’art rupestre du Sahara aux porcelaines chinoises de Madagascar, des cultes et rituels candomblé d’Amérique du sud aux œuvres contemporaines métissées du Nigérian Yinka Shonibare, c’est le portrait d’un continent au cœur de l’histoire globale qui est ici dressé.

En savoir plus
 
COLLOQUE INTERNATIONAL
 
LES ARTISTES AFRICAINS-AMÉRICAINS ET LA COLOR LINE. HISTOIRES, GÉNÉALOGIES, FORMES, GESTES
Vendredi 13/01 et samedi 14/01/17, de 9h30 à 18h30
Théâtre Claude Lévi-Strauss


La nécessité d’intégrer la mémoire collective de la communauté noire dans l’étude des œuvres d’artistes africains-américains, notamment en raison du rôle qu’ont joué l’esclavage et la ségrégation aux États-Unis, s’impose. Depuis la fin du 19e siècle et jusqu’à aujourd’hui, l’inégalité de la réception, la méconnaissance des conséquences propres au traumatisme de l’esclavage, l’espace déployé par les artistes pour faire vivre leur travail dans le double héritage africain et européen, le lien aux médias et à la diffusion, ont été les points d’orgue d’un contexte culturel où la pluralité signifiait paradoxalement à la fois communauté et isolement. Ces expressions artistiques côtoient gestes militants autant que fusion avec des espaces spirituels ancestraux et permettent, par leur radicalité devenue forme, leur silence devenu son, leur invisibilité devenue visuelle, la liberté d’une création unique dans l’histoire de l’art.

Envisageant les pratiques des artistes africains-américains des 19e – 21e siècles au prisme des enjeux historiques, esthétiques et politiques, ce colloque se propose de penser la réécriture d’une histoire de l’art dans son lien à l’actualité de la recherche ainsi que d’interroger la façon dont les différentes politiques culturelles officielles ont tenté d’entretenir la spécificité africaine-américaine en produisant en contrepartie des disparités et des distinctions quant à la possibilité d’accorder une lecture mainstream à l’art produit par les artistes.


Grâce à la présence physique des œuvres et des documents présentés dans l’exposition THE COLOR LINE, Les artistes africains-américains et la ségrégation pour la première fois avec une ampleur qui doit être soulignée, les propositions critiques et théoriques des spécialistes invités pour ce colloque résonnent en direct avec la réalité de la création africaine-américaine.

En savoir plus
 
ACCROCHAGE
 
SINGULIERS AU PLURIEL
12/01/17 – 27/03/17
Boîte arts graphiques


En 1945, l’artiste français Jean Dubuffet rassemble sous le vocable d’art brut un ensemble de créations non conventionnelles, jusque-là situées hors du champ de l’art. Spontanéité et intuition incarnent pour lui l’essence du geste créateur, écartant de facto la formation artistique et échappant à tout conditionnement culturel. D’aucuns ont par la suite ouvert le champ à d’autres formes d’expressions non académiques, contribuant à la formation d’une vaste galaxie créatrice englobant l’art naïf, l’art populaire, l’art outsider, l’art singulier ou en marge.

Bien qu’attentif aux productions extra-européennes, Dubuffet a considéré qu’un œil occidental ne pouvait mesurer le décalage entre la norme et l’anticonformisme dans une autre culture. Pourtant, plusieurs travaux d’artistes extra-occidentaux ont fasciné un public européen, incarnant une impulsion créatrice que Dubuffet avait mise en avant dans sa définition de l’art brut.

Nombre des œuvres sur papier réunies ici ont été réalisées par des autodidactes, comme les gouaches colorées signées d’une jeune Algérienne, Fatima Baya, remarquées en 1943 par le galeriste Aimé Maeght. Toutes les productions présentées ne sont toutefois pas exemptes d’influences culturelles. Certaines sont nées de contacts interculturels, comme lorsque le missionnaire et ethnographe Patrick O’Reilly demande en 1935 aux habitants de l’île de Bougainville en Papouasie-Nouvelle-Guinée d’illustrer les récits de leur culture, ou encore lorsque les femmes de la région du Mithila en Inde retranscrivent sur le papier les motifs religieux peints sur les murs des maisons à l’occasion des mariages. Au-delà de ces rencontres, un modèle a guidé la quête de créations singulières depuis les prospections de Dubuffet : l’expérience visionnaire. Pendant près d’un demi-siècle, à la suite d’une révélation, Frédéric Bruly Bouabré a ainsi livré sa propre vision du monde. Affranchies de leur marginalité, ces œuvres singulières ici rassemblées incarnent la diversité et la multiplicité des formes créatrices.

En savoir plus
 
CONCERT
 
A-WA
Yéménite sound system
Israël
Dimanche 29/01/17, 17h
Théâtre Claude Lévi-Strauss

Entre chansons contestataires des années 1960, tradition orale yéménite et électro-caravane, les sœurs Haim chantent l’amour et la protestation sur les beats acidulés d’un électro-folk imparable.

Leurs voix hypnotiques portent un style nouveau, qui fait se croiser harmonies vocales, rythmes ancestraux, folk arabe, samples et guitares amplifiées sur les chansons yéménites qui ont bercé leur enfance.


Nées et élevées à Shaharut, un petit village du sud d’Israël, Tair, Tagel et Liron Haïm chantent à trois voix, en hébreu, en anglais, mais aussi et surtout dans le dialecte de leurs grands-parents, des Juifs yéménites ayant migré en Israël.

En savoir plus
 
LA VIE AU MUSÉE
 
RESTAURATION D’UNE ŒUVRE À DÉCOUVRIR DANS L’EXPOSITION PICASSO PRIMITIF

Dans le cadre de l’exposition PICASSO PRIMITIF (présentée au musée du quai Branly – Jacques Chirac du 28/03/17 au 23/07/17), une campagne de restauration permet à quatre œuvres majeures dont un tiki monumental des Marquises en pierre, un linteau Abelam tout aussi monumental en bois polychromé, un vase céphalomorphe d’Amériques et une statuette magique d’Afrique de retrouver toute leur splendeur grâce au savoir-faire et aux techniques des restaurateurs et restauratrices du musée.


Cette statuette magique kongo d’Afrique centrale (datée d’avant 1892), personnage entièrement recouvert de clous, bossu et sur une seule jambe, est un objet typiquement ethnographique car constitué de nombreux matériaux composites : bois, fibres végétales, plumes, métal, kaolin… Lors de la restauration de cette œuvre, un chantier minutieux de dépoussiérage a été mis en œuvre. Le bras mobile de la statuette ainsi que sa couche picturale ont pu être consolidés par un collage à la colle d’esturgeon.

En savoir plus sur les collections
 
visuel statue
 
visuel statue
 
 
REJOIGNEZ-NOUS SUR
Facebook Twitter
 
ÉCOUTEZ-NOUS SUR
Rss
 
CONTACTEZ-NOUS SUR
 
 

Cet email a été envoyé à [[EMAIL_TO]],
cliquez ici pour vous désabonner.